Cartographier des idées

En 2018, j’anime une formation pour les étudiant·es qui entrent à l’Université de Strasbourg, en lien avec l’IDIP (Institut de Développement et d’Innovation Pédagogique). L’enjeu est de leur offrir une ressource précieuse pour les apprentissages futurs : la carte mentale. Je crée un module qui mêle un peu de théorie et beaucoup de pratique, très apprécié des publics auxquels je la propose.


« Si tu traces une route, attention, tu auras du mal à revenir à l’étendue. »

— Henri Michaux, Poteaux d’angle (1981)

Je deviens pour mon compte une utilisatrice très assidue de la carte mentale (mind-mapping), des remue-méninges (brain-storming), de tout ce qui permet de faire éclore des idées, d’aborder le monde de manière ouverte et créative, de s’organiser sans toutefois fermer la porte aux imprévus.

C’est très simple : depuis plus de cinq ans, chaque semaine ou presque a droit à sa carte, où j’inscris les différentes tâches que je devrai réaliser, les différents événements qui auront lieu. Toute ma vie n’y est pas, bien entendu. Mais regarder le carnet où ces cartes figurent est une source d’entrain.

Et c’est pour cette raison que je veux aujourd’hui transmettre tous ces outils à d’autres, au travers de formations à l’intelligence créative.

Synthèse visuelle d’une réunion du réseau FoQualE
(réseau de lutte contre le décrochage scolaire)