Depuis 2018, je nourris différents projets d’écriture et de recherche. Articles en philosophie-poésie, biographies, guides à l’usage de professionnels, voici quelques-uns des textes auxquels je me suis consacrée ces dernières années.
L’égalité, on y travaille !
En collaboration avec Le Furet Petite enfance, j’ai construit un guide d’outils pratiques pour lutter contre les discriminations dans les lieux d’accueil de la petite enfance. À ce titre, j’ai pu échanger avec des professionnelles du secteur pour découvrir les pratiques inspirantes qu’elles mettent déjà en œuvre (j’emploie le féminin par défaut pour ces métiers qui sont de fait encore largement féminisés). J’ai choisi de situer ce guide dans une crèche fictive, au cours d’une journée particulière, de l’accueil du matin à la réunion d’équipe du soir. Il a été mis en page et illustré par la talentueuse Clara Ally.
Découvrez le guide en suivant ce lien.
Ajours
Récemment, j‘étais à la Graffeteria avec mon ami C. À un moment, j’ai commencé à regarder les œuvres exposées sur les murs. Leurs couleurs. Elles venaient me chercher. Puis j’ai vu que c’était Matt qui les avait réalisées, ces « mailles ». Alors j’ai écrit un texte. On peut le lire ici.
Un cabinet des merveilles
Pour Le Cabinet des merveilles, je suis partie sur les traces des lieux & figures emblématiques de l’Université de Lille. J’ai rencontré par exemple le nom de Reysa Bernson, cette astronome passionnée qui initia plus de 20 000 enfants à sa discipline : « Et ce qui est difficile à exprimer, c’est l’élan qui jette les enfants vers ces révélations, le hurlement d’enthousiasme d’une classe à l’arrivée de l’astronome, la joie tangible qui les anime tandis qu’ils écoutent, les yeux brillants – et le plaisir qu’on éprouve soi-même à l’avoir créée… ». Cette scientifique est morte en déportation avec sa mère médecin, Dweira. Aujourd’hui, un astéroïde porte le nom de Bernson, ainsi qu’une rue du quartier Saint-Maurice à Lille.
Et d‘autres aventures de lignes
Pour Talweg, j’ai éclairé le concept de distance.
Pour Un Philosophe, je me suis entretenue avec Marielle Macé (et entretenue de nouveau).
Pour Les Lettres romanes, j’ai étudié la phobie du contact d’Henri Michaux.
Pour Terre à ciel j’ai commencé tôt — pris mon chien (oui oui).
Pour Nos mondes sauvages, j’ai débusqué les animaux sauvages – qui ne le sont que dans le regard de celui qui les chasse et les capture par la pensée.
face à l’animal dit « sauvage »
Pour le volume Poétiques et poésie de l’insecte, j’ai repéré les mouches, les fourmis et les sauterelles de Marie-Claire Bancquart.
Pour fabula aussi, j’ai fait attention aux mouches.
Pour fabula déjà, j’avais écouté « le murmure subtil et paisible des objets justes ».
Pour Tarabuste, j’ai plongé dans deux grandes fatigues, celle de Valérie Rouzeau et Antoine Emaz.
En avril 2024, est paru un compte-rendu critique de Pesanteur et portance : une éthique de la gravité (Chiara Palermo, Christine Leroy (dir.)) sur Implications philosophiques.